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Amorce de réflexion sur le récit de vie

Centre communautaire Noël-Brulart, les 4 et 25 avril 2017, 9 h 30 à 12 h et 13 h 30 à 16 h

Avec la retraite apparaît souvent le désir de faire le point sur sa vie, afin d’en renouveler la signification. À ce moment de l’existence, la personne prend conscience du temps écoulé et traverse parfois une crise plus ou moins intense.

Simonne Plourde, une philosophe québécoise, en parle en ces termes :

…« Ces sentiments réfèrent le deuil de soi que chacun, un jour ou l’autre et avec une plus ou moins grande intensité, doit vivre et assumer.

    Pour que nous puissions en retirer autre chose que de l’amertume, nous pouvons chercher à revoir l’ensemble de notre histoire personnelle et à y trouver une légitime satisfaction. À condition de ne pas magnifier le passé à l’excès. Les années passées sont loin d’être perdues. Le grand âge conserve précieusement les acquis des étapes antérieures de l’existence, enfance, adolescence et âge mûr. Intégrer les âges passés, mais en prenant conscience de ne plus pouvoir y revenir, produit une vieillesse harmonieuse, compréhensive et respectueuse des autres âges de la vie qu’aborderont à leur tour, le moment venu, l’un et l’autre de nos proches. S. Plourde « L’âge de l’espérance : Essai sur le vieillissement », Médiapaul, 2015, p. 38.

Pourquoi un atelier sur le récit de vie?

Recit de vie 400Lors du colloque sur la quête de sens à la retraite en novembre 2016, l'un des thèmes abordés par les conférenciers avait trait au récit de vie et plusieurs participants avaient demandé un atelier pour aller plus loin sur ce thème. L'organisatrice de l'atelier, madame Marie-Christine Boulanger, fait écho à cette demande.

« L’individu est le produit d’une histoire dont il cherche à devenir le sujet. » Vincent de Gaulejac.

Personne ressource : Lucie Mercier, Ph.D., sociologue

L’animatrice, madame Lucie Mercier, cumule plusieurs années d’expérience sur le sujet des récits de vie. Elle a été chargée d’encadrement pour le programme interuniversitaire « Sens et projet de vie » offert par le réseau de l'Université du Québec.

Lucie Mercier parle de l’importance de re-traiter sa vie, c’est-à-dire de la traiter à nouveau, la revoir, la redéfinir, la réinterpréter, la ré-inventer. Mais bien sûr, en tenant compte de ce qui est déjà là, car on ne repart jamais de zéro.

Cet atelier, d’une durée de dix heures, étalé sur deux jours, permet d'amorcer une réflexion sur le chemin de vie parcouru pour en dégager les liens entre soi et le milieu social. Cette amorce de réflexion vise à faire le point sur sa vie pour se repositionner ou de se recentrer sur l’essentiel. À l’aide d’exercices déclencheurs, les participants retracent le fil conducteur de leur vie au regard des événements qui ont marqué cette trame de fond. Ils identifient individuellement leur trajectoire personnelle, professionnelle et sociale. Les échanges viennent enrichir les réflexions.

Le groupe sert de vecteur de co-construction de sens, par le partage et les échanges.

Lucie Mercier est sociologue, consultante et a été chargée d’encadrement à la TÉLUQ, pour le programme sens et projet de vie. Depuis plusieurs années, elle réalise des recherches et des interventions avec des récits biographiques. Elle s’intéresse aux transformations du cycle de vie, du travail et de la retraite. Elle est l’auteure de « À la retraite, re-traiter sa vie » (Éditions de l’Homme, 2000), a dirigé avec Jacques Rhéaume l’ouvrage « Récits de vie et sociologie clinique » (PUL/IQRC, 2007) et dirigé avec Céline Yelle, Jeanne-Marie Gingras et Salim Beghdadi « Les histoires de vie, un carrefour de pratiques » (PUQ, 2011).

Programme

Première journée (4 avril 2017) : brève présentation théorique sur l’approche du récit de vie

  • Deux exercices permettent d’amorcer le récit personnel dans le but de repérer les moments clés de la trajectoire de vie et l’inscription dans le contexte sociohistorique.
  • Échanges et discussion en groupe.

Entre les 2 journées, les participant-e-s rédigent un court texte en s’inspirant des exercices de la première rencontre.

Deuxième journée (25 avril 2017) : retour et réflexion sur le travail accompli 

  • Le récit de vie, les impressions et les découvertes qui en ressortent.

Un texte sera remis en guise de compréhension de la démarche.

Renseignements pratiques

  • Les 4 et 25 avril 2017, de 9 h 30 à 12 h et de 13 h 30 à 16 h
  • Coût : 65 $ par personne
  • L’atelier réunit de huit à dix participant-e-s
  • Centre communautaire Noël-Brulart, 1229, avenue du Chanoine-Morel, Québec
  • Pour information et inscription : Marie-Christine Boulanger,  418 688-0536

Date de dernière mise à jour : 09/04/2020

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