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Contrer le sentiment de solitude et optimiser son entourage

Les rôles et statuts des aînés ont évolué à travers les âges et surtout ces dernières décennies : augmentation de l’espérance de vie, familles moins nombreuses, distances entre membres de même famille, accélération des changements technologiques et sociaux, individualisation, virtualisation, etc.

Nos aînés ne semblent pas avoir revendiqué de statut particulier, mais les Boomers semblent vouloir renier leur âge et rester actifs socialement, malgré les modifications physiques et fonctionnelles.

Aujourd’hui, les problèmes de santé peuvent freiner l’implication des aînés dans la communauté, mais certaines attitudes sociales tendent parfois aussi à favoriser leur mise au rancart.

On note des différences par rapport à la vulnérabilité face à l’isolement et à un certain rejet social, entre les personnes vivant seules et souvent sans famille, et celles avec conjoints et/ou enfants.

La notion de solitude doit être bien définie selon qu'elle est voulue ou subie. Vivre seul, sans lien familial ou affectif, rend plus difficile la création de réseaux, sans compter certaines exclusions : anniversaires, temps des fêtes, etc. Les personnes seules deviennent spectatrices, en marge de la vie sociale.

Les difficultés à créer des liens au cours de sa vie changent rarement à la retraite. On vieillit comme on a vécu.

Par ailleurs, on mentionne l'importance, pour les parents, de lâcher-prise et respecter une distance avec leurs enfants, pour éviter l’accaparement mutuel.

On souligne des différences significatives dans les relations et échanges entre groupes exclusivement masculins ou féminins. Les groupes mixtes seraient plus efficaces tant en profondeur qu'en envergure du champ d'échanges.       

On mentionne souvent la peur de la solitude durant le grand âge, dûe à une plus grande vulnérabilité et à une angoisse d’être seul, situation qui se rapproche de l’isolement.

Pistes de solutions

    Vieilliretvivreensemble
  • Pour ajuster notre équilibre de vie à la retraite, il convient d'abandonner les schèmes acquis au travail : modifier, voire éliminer la nécessité absolue d’être utile et repenser, sur de nouvelles bases, la place de l’aîné en société.
  • Aucun modèle fiable n’étant immédiatement identifiable, il va de l’intérêt des aînés de se créer une « nouvelle vieillesse » et de montrer aux plus jeunes qu’il est possible de se réaliser autrement que par les moyens actuellement connus comme le bénévolat et les loisirs.
  • Il semble essentiel de :
    • continuer à s’entourer;
    • maintenir, créer ou joindre des réseaux sociaux, mais en se respectant (ne pas accepter n’importe quoi pour ne pas être seul);
    • demeurer actif;
    • maintenir des liens significatifs et un sentiment d’appartenance;
    • ne pas agir en spectateur et;
    • profiter de ses contacts (groupes de discussion, bénévoles, etc.) pour constituer ses réseaux.
  • Lorsque certains éléments d’un groupe nous sont rébarbatifs, il vaut mieux, plutôt que de quitter, tenter de profiter de ses forces.
  • Mais attention, maintenir un lien à tout prix avec d'aucuns peut devenir toxique, d’où l’importance de faire un ménage de ses contacts pour n'en conserver que les plus significatifs. Les relations changent avec l'âge.
  • La famille constitue un groupe parmi d’autres.
  • Par contre, l’écoute de l’autre demeure ultra importante dans les échanges.

Date de dernière mise à jour : 06/04/2020

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