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Économie et politiques publiques

Le Groupe économie et politiques publiques (nouveau nom adopté en janvier 2021) rassemble des personnes intéressées aux questions économiques qui affectent la société. L’objectif est de partager les connaissances et d’approfondir certains sujets pour en comprendre les enjeux.  L’ouverture d’esprit prime dans les échanges et tous les points de vue peuvent être exprimés. Selon les disponibilités et les intérêts de chacun, des lectures et des recherches peuvent être réalisées pour enrichir la discussion et apporter un éclairage plus large. Ces travaux peuvent éventuellement donner lieu à des interventions dans le débat public et les résultats publiés. 

Présentations 2022-2024

Défis actuels du financement du journalisme professionnel : point de vue d'un économiste (2.09 Mo), Sylvain Mélançon, les 9 janvier et 13 février 2024. Présentation qui porte notamment sur les liens entre médias et démocratie, l’âge d’or du journalisme au Québec, les revenus publicitaires, journaux en difficulté, pertes d’emplois en 2023-2024, contexte mondial du journalisme, réponses de certains pays, le journalisme citoyen est-il possible, lesgéants numériques et synergie entre utilisateurs.

Avantages et inconvénients d'un 3e lien routier entre Québec et Lévis. Jean-Claude Cloutier, septembre 2022. Les partisans du 3e lien attendent une mobilité accrue entre les deux rives alors que ses opposants y voient une augmentation des émissions de gaz à effet de serre. Or, malgré l’importance de ces deux critères, d’autres bénéfices et d’autres inconvénients méritent aussi d’être examinés en vue d’en arriver à une évaluation plus complète du bien-fondé du projet. Les positions tranchées des uns et des autres s’expliquent peut-être avant tout par le fait que ce projet comporte plusieurs dimensions importantes et qu’il peut être jugé bénéfique ou néfaste selon que l’on privilégie l'une ou l'autre de ces dimensions. Il s'agit en effet d'un projet complexe qui peut être analysé sous différents angles. Présentation sommaire (91.03 Ko) et présentation détaillée (1.31 Mo).

Une stratégie industrielle coûteuse, risquée et irréaliste (341.52 Ko). Jean-Claude Cloutier, décembre 2023. Le gouvernement du Québec n’a pas énoncé formellement sa stratégie de développement industriel, mais à la lumière des interventions du premier ministre Legault et du ministre Fitzgibbon, on comprend qu’elle repose sur trois éléments interreliés. Il s’agit de l’attraction d’investissements étrangers, de la création d’une filière de production de batteries pour les voitures électriques et de la disponibilité d’énergie hydroélectrique en grande quantité. Cette vision de l’avenir économique du Québec soulève des questions quant à sa pertinence et à son réalisme.


Rencontres depuis avril 2021

Pour connaître les sujets de chacune des rencontres du Groupe économie et politiques publiques, consultez le Rapport d'activité du conseil d'administration et des groupes pour chacune des années.

Rencontres 2021

  • En février et mars 2021, Jean-Claude Cloutier a présenté « Taxer le capital (3.43 Mo) ». Jean-Claude Cloutier a notamment souligné que :
    • le capital consiste en acquis matériels, financiers ou d’autre nature qui peuvent produire des biens, des services et d’autres avantages;
    • le capital peut prendre diverses appellations selon le domaine ou la discipline: richesse, patrimoine, valeurs, propriété, actifs, etc.
    • la richesse et le revenu sont des réalités distinctes, mais interreliées;
    • les inégalités de richesse ont beaucoup cru depuis 1980, notamment sous l'effet de la hausse prononcée des valeurs financières;
    • la taxation directe du capital est peu appliquée, sauf dans l’immobilier.

Rencontres 2020

  • Hiver : Le groupe n’a tenu que deux rencontres les 14 janvier et 11 février, avec 11 et 10 participants (21 au total), celle de mars reportée par la météo et annulée ensuite par la COVID-19. En janvier, Richard Royer nous présente Quelques remarques sur l’éducation et l’économie, dont le fait peu connu que le Québec consacre 6,3 % de son PIB à l’éducation contre 4,4 % en moyenne dans les pays de l’OCDE. Marco de Nicolini fait une courte présentation Postes vacants, emploi et niveau d’études : le paradoxe - 58 % des postes à pourvoir exigent au plus un diplôme d’études secondaires, mais une part croissante des emplois,  77 1 % en 2018, est occupée par des diplômés collégiaux ou universitaires. En février, Jacques Lebuis nous présente Les perspectives énergétiques mondiales, et quelques mots sur le plan stratégique d’Hydro-Québec.  Dans une plus courte présentation intitulée Après la Grande Récession: le Grand Réveil, Jacques Larochelle fait ressortir que les acheteurs-investisseurs d’au moins 2 premières hypothèques seraient les principaux responsables de la crise financière de 2008, et non une conséquence des emprunteurs subprimes. Nous continuons à nous réserver du temps en début de rencontre pour échanger de façon informelle sur l’actualité économique. Nous avons abordé le prix des loyers dans les résidences pour personnes âgées (RPA), lauréats  du prix “Nobel” d'économie 2019, un récit d’expérience vécue à Manhathan, les deux livres Jouer sa peau de Nassim Nicholas Taleb et Mon cours d’économie idéal de Yanis Varoufakis, la situation financière de Bombardier, et le projet de lien-tunnel de centre-ville à centre-ville. Nous nous réserverons du temps pour présenter au groupe des livres d’économie lus récemment.

     

    Rencontres 2019

    Symboles economie 350

    • Nous continuons à nous réserver plus de temps pour échanger sur l’actualité économique en début de rencontre, de façon informelle et improvisée. Nous avons entre autres abordé la péréquation et l’Alberta, les mises en garde du FMI, du Forum économique mondial et du Club de Davos afin de réduire l’endettement des pays pauvres et les inégalités, les pénuries de main-d’œuvre et le salaire minimum, la gestion de l’offre en Europe, SNC-Lavalin, l’intention du gouvernement du Québec d’utiliser des firmes privées (américaines) pour gérer ses bases de données, l’écrasement de deux Boeing 737 MAX, et le livre du Prix Nobel Richard H.Thaler « Misbehaving : les découvertes de l'économie comportementale », « le renouvellement de la social-démocratie passe par la critique du capitalisme », une étude de Desjardins « Canada : la faible progression des revenus des ménages risque de limiter la croissance », la dérèglementation du taxi et la régularisation d’Uber, Joseph Stiglitz et la résilience du Canada grâce à ses mesures sociales, la diminution du nombre d’enfants pauvres au Canada, le consensus des économistes sur l’efficacité de la taxe carbone, la hausse des salaires depuis cinq ans au Québec, la pertinence du projet de GNL Québec, et la rentabilité de vendre à rabais de l’hydro-électricité aux États américains, la tendance aux comparaisons salariales interprovinciales dans les négociations avec l’État,  la méthodologie d’établissement des prévisions de surplus budgétaires du Québec, la pertinence de la création d’un registre des armes à feu au Québec, le phénomène des pénuries de main-d’œuvre, le vol d’identité facilitée par les développements technologiques et la justesse des indemnités qui seront versées aux propriétaires des permis de taxi.
    • Le 10 décembre : Sylvain Mélançon présente  « Progrès, innovation et coût de l’agence, d’Étienne Klein à Michael Sabia », où il propose que la théorie de l’entreprise innovante remplace celle de l’agence pour ce qui est des obligations des hauts dirigeants des entreprises.
    • Le 19 novembre : Bernard Frigon présente « Quel est l’âge le plus avantageux pour demander sa rente du RRQ ? ».
    • Le 8 octobre : Jean-Claude Cloutier présente un résumé du congrès annuel  de l’ASDEQ tenu en mai 2019 sur le thème « Démographie, immigration et marché du travail au Québec – Menaces ou opportunités ? ». Sylvain Mélançon fait un retour sur la présentation de septembre sur les comptes économiques.
    • Le 10 septembre : Jacques Larochelle présente Le bilan sectoriel : un outil d’analyse macroéconomique simple, puissant et méconnu.
    • Le 11 juin : Sylvain Mélançon poursuit l’évaluation des budgets, en ajoutant l’angle des inégalités climatiques. Sous le thème « Utiliser la finance et la fiscalité comme leviers de transition environnementale », Guy Lassonde sonde les membres. 
    • Le 14 mai : Jean-Pierre Furlong traite « Identifier une récession : un exercice parfois ardu », décrivant les phases d’un cycle économique et distinguant les expressions sommet, creux, ralentissement, reprise et expansion. Jacques Larochelle présente la MMT, partie 2 .
    • Le 9 avril : Sylvain Mélançon amorce l’évaluation des mesures des budgets du Québec et du fédéral sur la réduction des inégalités, par le panel de l’Observatoire des inégalités dont il faisait partie. Jacques Larochelle fait un bref exposé de la théorie moderne de la monnaie (MMT).
    • Le 12 mars : Jean-Claude Cloutier, membre du comité des politiques publiques de l’Association des économistes québécois (ASDEQ), nous a présenté l’« Avis pré-budgétaire de L’ASDEQ ».
    • Le 12 février : Marci de Nicolini nous a beaucoup éclairé en nous présentant « Les transferts fédéraux et la péréquation au Québec », et  Jacques Larochelle a présenté « Homo economicus continue à perdre du poids, partie 2 ».
    • Le 8 janvier : Jean-Claude Cloutier nous a fait part de ses réflexions sur les liens historiques entre l’économie et la religion dans sa présentation « L’économie et la morale, de Gilgamesh à François ». Jacques Larochelle nous a entretenu de la remise en question de l’agent économique rationnel dans « Homo economicus continue à perdre du poids ».

    Rencontres 2018

    • Le 11 décembre 2018. Jacques Lebuis nous a livré une excellente présentation sur les éoliennes, et Jacques Larochelle une courte présentation « Combat ultime entre les tribunaux du commerce et les cours de justice ». Le début des rencontres est réservé pour échanger sur l’actualité économique, à notre grand plaisir. Nous avons entre autres abordé de façon informelle le livre « L’idée de justice » écrit par Amartya Sen, économiste et Prix Nobel, la question des pénuries de main-d’œuvre, le cadre financier et économique des différents partis politiques au Québec, les mécanismes de règlement des différents prévus à l’ALENA - chapitre 19 entre états et chapitre 11 entre investisseur et état - Le nouvel Accord États-Unis–Mexique–Canada (AEUMC), Amazon, Ray Dalio, Karl Polanyi « La Grande Transformation », Emmanuel Todd , Bernard Landry, le statut particulier du dollar américain et la montée en puissance de la Chine.
    • Le 13 novembre. Nous avons eu droit à trois présentations. Jacques Larochelle a présenté « Servitude et grandeur de la gestion de l’offre », sur la Commission canadienne du lait. Bernard Frigon « Test de conformité de la prévision de revenus de rente du RREGOP préparée par un conseiller financier » , et Sylvain Mélançon « Majoration des rentes de retraite comme moyen rapide de réduire les pénuries de main-d’œuvre » dans le secteur public.
    • Le 9 octobre. José Velasco a présenté « La sécurité alimentaire est-elle compromise? Mythe ou réalité? Les enjeux du pic pétrolier », qui a par la suite fait l’objet d’un atelier du Collectif. Jacques Larochelle a fait une courte présentation sur « La fièvre des buybacks », l’exercice des options d’achats et rachats par les dirigeants des grandes entreprises.
    • Le 11 septembre. Lucie Marmen nous a exposé pourquoi la croissance économique profite aux pauvres mais n’est pas suffisante et Jean-Claude Cloutier a exposé pourquoi la guerre commerciale de Donald Trump sera difficile à gagner
    • Le 12 juin. Jacques Lebuis nous a présenté une série de graphiques sur la grande accélération : les changements socio-économiques et les impacts écologiques. Sylvain Mélançon nous a aussi offert une présentation fouillée intitulée « Intelligence artificielle, Joshua Bengio, éthique et économie ».
    • Le 8 mai. L’ordre du jour comportait trois présentations. La première de Gilbert Tessier sur la rentabilité de la traverse Québec-Lévis. La seconde de Robert Bergeron sur les bitcoins. La troisième de Jacques Larochelle sur la création monétaire. Sylvain nous a livré brièvement ses notes sur l’événement « Où va votre argent » du 28 février  à l’Université Laval.
    • Le 10 avril. Sylvain Mélançon et Jean-Claude Cloutier ont fait état de leur participation au panel de L’Institut du Nouveau Monde sur l’impact des deux derniers budgets sur les inégalités. Jean-Claude nous a aussi exposé l’avis de L’Association des économistes québécois sur le budget du Québec. Nous avons aussi eu droit à une présentation de Jacques Lebuis et Robert Bergeron sur le marché du carbone.
    • Le 13 mars. Le Groupe a discuté assez longuement de son fonctionnement interne. Ensuite, Jean-Claude Cloutier a présenté ses réflexions sur le sujet « Trop ou pas assez de diplômés universitaires au Québec? »  Cette question a été soulevée dans la dernière édition du recueil d’articles « Québec économique » (QÉ, portant sur la thématique de l’éducation. Pour préparer sa présentation, Jean-Claude a puisé des informations dans 3 de ces articles. Il a également référé à des publications de Statistique Canada et de l’OCDE.
    • Le 13 février. Jacques Lebuis présente des résumés succincts de  « Merci d’être en retard : Survivre dans le monde de demain » de Thomas L. Friedman. Une incitation à prendre le temps de la réflexion plutôt que de céder à la panique. Et l'ouvrage « Se libérer du superflu : Vers une économie de post-croissance », de Niko Paech. Il prône la sobriété et introduit l’idée d’une société post-croissance. Jacques Larochelle présente une mise au point sur le Partenariat transpacifique global et progressiste (PTPGP). M. Larochelle estime que les firmes à haute productivité seront renforcées et les firmes à faible productivité deviendront davantage précaires. Sylvain Mélançon fait part du résultat de ses recherches sur l’impact de la réforme économique annoncée, en décembre 2017, par Donald Trump. La politique budgétaire de Trump affecte les politiques fiscales de l’ensemble des pays du monde.
    • Le 9 janvier. Les participants ont d’abord échangé sur la pièce de théâtre « J’aime Hydro », qui a été présentée au Périscope. On peut d’ailleurs écouter les trois premiers épisodes de J'aime Hydro. Jean-Claude Cloutier nous a présenté ses réflexions sur la robotisation du travail, suivie de commentaires préparés par Sylvain Mélançon. Le capital financier demeure entre les mains des propriétaires de robots et la robotisation est ainsi susceptible d’accroître les inégalités sociales. La grande question : comment répartir équitablement la création de richesse générée par les gains de productivité? Jacques Larochelle présente les résultats de ses recherches sur les perspectives du libre-échange Canada-Chine (LECC) ou, dit autrement, « Comment faire de mauvaises affaires avec l’étranger ».

    Rencontres 2017

    • Le 14 novembre. Jean-Claude Cloutier nous a offert une critique très perspicace du livre de Frank Trentman, « The Empire of Things ». Ce livre est un exposé fort documenté de la progression irrésistible de la consommation depuis la fin du Moyen-Âge jusqu’à aujourd’hui. Des questions d’actualité ont aussi été abordées : la diminution du rythme de croissance annuelle du salaire horaire au pays, la robotisation, le rapport récent sur le revenu minimum garanti et l’étude de la Chaire en finance et en fiscalité de l’Université de Sherbrooke sur le Fonds des générations.
    • Le 10 octobre. Les participants ont eu l’occasion, par une présentation de Sylvain Mélançon, de se pencher sur les tenants et aboutissants de la réforme fiscale proposée par le ministre des Finances fédéral et de mieux en comprendre les effets. Aussi, Jacques Larochelle nous a présenté le cas historique de la mainmise par des fonds étrangers, en 2012,  sur la Commission canadienne du blé. Une prise de contrôle qui s’est faite aux dépens des intérêts canadiens.
    • Le 12 septembre. Un invité spécial, Jean-Pierre Furlong, nous a entretenu de l’historique de la politique monétaire canadienne ainsi que des 150 ans du marché commun canadien. Ses exposés nous ont permis de comprendre l’évolution des politiques canadiennes et de mieux comprendre les enjeux actuels.
    • Le 13 juin. Bernard Frigon a soulevé le problème causé par la grande disparité  entre les calculateurs de revenus de retraite utilisés par les différentes institutions pour aider les retraités. Il a développé un calculateur amélioré pour compenser les faiblesses détectées. Sylvain Mélançon a apporté un éclairage sur le débat entourant les revendications de hausser le salaire minimum à 15 $ l'heure, principalement sur l'impact fiscal de cette proposition et des propositions alternatives des principales associations d'employeurs, pour les gouvernements fédéral et québécois. (1.39 Mo).
    • Le 9 mai. Jean-Claude Cloutier a présenté le dernier livre de Tony Atkinson intitulé «Inequality: What Can Be Done ?». Cet économiste britannique s’est avéré très critique du néo-libéralisme. Il a développé 15 propositions pouvant être implantées avec une bonne dose de volonté politique. Jacques Larochelle présente le rapport du directeur parlementaire du budget sur l’AECG et considère que cette étude est incomplète et trop tardive.
    • Le 11 avril. Lucie Marmen a présenté un bilan de la mondialisation montrant les gains faits par les classes moyennes d’Asie et la stagnation ou le recul des classes pauvres des pays riches. La présentation de Jean-Claude Cloutier a porté sur la Banque de l'infrastructure du Canada (267.56 Ko) qui pourrait engendrer des coûts additionnels pour les contribuables. Il nous a fait part aussi de son questionnement quant à l’impact du Fonds des générations sur les finances du Québec.
    • Le 14 mars. Bernard Frigon a montré quel est l’impact de l’indexation partielle du RREGOP et nous a présenté un projet de calculateur d’indexation du RREGOP et des méthodes de calcul permettant d’estimer la perte de pouvoir d’achat subie pour l’ensemble de la retraite et le montant requis pour compenser cette perte de pouvoir d’achat. Les discussions ont aussi porté sur le Revenu minimum garanti et Sylvain Mélançon a apporté plusieurs éléments éclairants : le RMG pourrait être vu comme une rente sur la richesse mondiale. Le RMG est essentiellement ce dont les aînés bénéficient et ils demeurent très actifs, le RMG permettraient aux jeunes de continuer à se former pour des emplois de meilleure qualité.
    • Le 14 février. Présentation fouillée par Jean-Claude Cloutier sur le revenu minimum garanti. Il a décrit le contexte historique et les expériences tentées pour établir une forme de revenu universel pour tous. Il a montré tous les obstacles à surmonter, conception et financement, pour permettre cette nouvelle répartition des richesses dans des économies où le travail salarié est de plus en plus rare ou précaire. Le groupe continuera à suivre cette question, étant donné les réflexions gouvernementales, tant au provincial qu'au fédéral.
    • Le 10 janvier. Les discussions du Groupe ont porté sur les inégalités sociales et on souligne l’apparition d’un excellent ouvrage : « Inequality : What Can be Done ». Par ailleurs, une présentation a fait le tour des régimes de retraite publics au Québec versus le reste du Canada. Finalement, la rencontre s'est poursuivie sur une présentation portant sur la remise en cause des traités sur le libre-échange.

    Rencontres 2016

    • Le 13 décembre. La rencontre a donné lieu à deux présentations. Sylvain Mélançon nous a montré que, malgré les nombreuses analyses des économistes sur le programme (ou ce qui en tient lieu) du prochain président américain Donald Trump, il était très difficile de prévoir ce que sera la politique économique américaine 2017-2020. La présentation de  Jacques Lebuis portaient sur les mesures canadiennes pour réduire les émissions de gaz à effet de serre, qui sont insuffisantes pour atteindre les objectifs fixés par la Conférence de Paris, et sur d’autres options qui devraient être envisagées.
    • Le 8 novembre.  La rencontre a permis d’approfondir les pour et les contre d’un salaire minimum à 15 $ pour le Québec. Les conséquences du désaccord de la Wallonie avec l’AECG ont été présentées par Jacques Larochelle et discutées par l’ensemble des participants. Jean-Claude Cloutier nous a présenté une analyse très pertinente de la stagnation séculaire et de ses conséquences.
    • Le 11 octobre. Les discussions ont porté sur le poids des énormes dettes publiques et privées sur l’économie mondiale. Selon certains spécialistes, on risque une autre crise financière. La dette grecque en particulier a été examinée sous l’angle des analyses de Joseph Stiglitz qui recommande une réforme structurelle de la zone euro et une refonte des cadres politiques qui ont abouti à une mauvaise performance de l'union monétaire. On constate que le système économique néolibéral est de plus en plus critiqué pour les baisses d’impôt aux riches qui n’ont pas favorisé les investissements comme prévu, pour la mondialisation qui s’est faite sans compenser les perdants, pour les risques pour la démocratie d’une concentration de la richesse et du poids des lobbys.
    • Le 14 juin. Jacques Larochelle compare la structure de la dette publique du Japon et de la Grèce.
    • Le 10 mai. Sylvain Mélançon a présenté une analyse de l'Institut du Nouveau Monde sur les enjeux des budgets provincial et fédéral en matière d'inégalités. Les échanges fort animés ont permis de mieux comprendre les mécanismes budgétaires et leurs impacts sur plusieurs groupes de la société. D’autres sujets d’actualité ont aussi été développés : des comparaisons statistiques entre le Québec et l’Alberta en terme de PIB, de taux de chômage et de taux d’emploi ainsi que la politique énergétique du Québec, entre autres.
    • Le 12 avril. Le Groupe s’est penché sur un article récent, présenté par Sylvain Melançon, sur les déterminants cumulatifs de l’inégalité. Les discussions ont aussi porté sur les effets des derniers budgets provincial et fédéral sur cette problématique. De plus, les commentaires critiques de Joseph Stiglitz sur le Partenariat transpacifique (PTP) ont été soulevés ainsi que les nouvelles dispositions, contenues dans le budget fédéral, sur la recapitalisation des banques en faillite par une transformation des dépôts en actions.
    • Le 8 mars.  Jean-Claude Cloutier a présenté « Les politiciens écoutent-ils trop les économistes? (ou pas assez?) » (433.54 Ko) . Il a abordé les convergences et les divergences entre l’économique et le politique et les diverses idéologies qui sous-tendent les décisions sur la marche de l’économie. Cette présentation a soulevé une discussion très animée qui nous a permis d’appréhender les dilemnes sous-jacents de gouvernance. Jacques Larochelle nous a aussi fait part des derniers développements dans les négociations commerciales et les éléments à surveiller. Autres publications de Jean-Claude Cloutier : Le règne des Boomers, GID, 2013 et L’économie démystifiée, GID, 2015.
    • Le 9 février. Sylvain Mélançon a abordé le sujet de l'utilisation des profits par les entreprises ailleurs que dans l'investissement et Richard Beaudoin a présenté une mise à jour de sa recherche sur la situation financière du Québec. La Conférence sur l'économie circulaire a eu lieu le 2 février 2016.
    • Le 12 janvier. Suite de la présentation de Jacques Larochelle sur les récentes découvertes en épigénétique, à partir de la série d’expériences d'importance capitale qui ont été réalisées à l'université McGill par l'équipe de Moshe Szyf. Revue de l'actualité économique et résumé de lectures :
      • Sortir le Québec du pétrole, sous la direction de Ianick Marcil avec la collaboration de Dominic Champagne, Pierre-Étienne Lessard et Sylvie Van Brabant.
      • L’Énergie des esclaves, le pétrole et la nouvelle servitude par Andrew Nikiforuk.
      • La grande fracture : les sociétés inégalitaires et ce que nous pouvons faire pour les changer par Joseph Stiglitz.

    Rencontres 2015

    • Le 8 décembre. Jacques Larochelle a présenté la première partie de son analyse des récentes découvertes en épigénétique qui permettent la transmission aux générations futures de caractères acquis en réaction à des stress imposés aussi bien par l’environnement naturel que par l’environnement social. Ces caractères peuvent affecter considérablement la santé et le comportement des descendants. La grande sensibilité à l’environnement que révèle l’épigénétique invite à s’interroger sur les conséquences des inégalités créées par l'actuelle gestion économique. Lors de notre prochaine rencontre, nous continuerons à explorer l’utilité des connaissances biologiques pour définir les conditions susceptibles de favoriser un meilleur développement humain. Notre revue de l’actualité a fait état des discussions à la COP21, des risques financiers liés aux énergies fossiles et d’une conférence de Pierre Fortin.
    • Le 10 novembre. José Velasco a présenté des analyses plus poussées pour enrichir la proposition de la Coalition pour les régimes de retraite à prestation déterminée qui préconise un fonds patrimonial pour élargir la couverture du régime des rentes au Québec. Des recherches supplémentaires seront nécessaires ainsi que des analyses des conditions économiques, sociales et politiques d’un tel projet. 

    Autres travaux du groupe

Joindre le responsable du Groupe

Sylvain Mélançon est le responsable du groupe. Vous pouvez le joindre en nous écrivant.

Prochaines rencontres

Les rencontres ont lieu le deuxième mardi de chaque mois. Consultez l'agenda pour connaître les prochaines dates.

Lieu de rencontres

Centre communautaire Noël-Brûlart
1229, avenue du Chanoine-Morel
Québec

Date de dernière mise à jour : 06/03/2024

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